Naissance d’un Pilatus PC 6

Suite à une collision en vol avec un Dauntless, l’avion détruit se transforme en Pilatus PC 6.

C’est a se demander si cela n’était pas un jour de malchance ? Un passage en patrouille en compagnie d’un Dauntless  juste quelques mètres au dessous et une rafale de vent plus tard, les 2 avions se percutent. Ils sont toujours en vol, mais un comportement plus que bizarre, fait que nous les posons avec un trois point parfait; Les constatations sont tristes ! Pour le Dauntless, le fuselage cassé en 2 parties ne tient que par miracle grâce aux karmans !

Le fuselage cassé derrière les mitrailleuses .

Pour le Ready To Fly, c’est moins joli.

Fuselage éventré et bon pour la poubelle.

L’appareil ne tient plus que par la base du fuselage, et c’est un miracle que j’ai pu le poser. Les commandes des  gouvernes en acier y sont pour quelque chose !

Rien n’est récupérable hormis les ailes et le stabilisateur et qu’en faire ?

Très simple : Un pilatus PC 6 !

Un plan 3 vue sur internet fait l’affaire. Le temps de calculer l’échelle par rapport au réel et de tracer les axes principaux pourles bases de côte et le tour est joué !

Les 2 flans sont dessinés, coupés et collés , puis le tout assemblé et renforcé comme un fuselage classique en balsa ! Comme le fuselage du Pilatus sera plus large que le RTF le fourreau de clef d’aile est changé et remplacé par un tube de carton récupéré. C’est léger et solide quoi que l’on en pense !

Un Pliatus ne serait pas un Pilatus sans son train spécifique. Je l’ai réalisé dans des tubes de penderie à habits récupérés, qui ont une épaisseur de 0,4 mm. J’y ai glissé des fixations en alu à chaque extrémités permettant au train de débattre correctement. Il est munis de ressorts à grande course , comme le vrai et renforcé par des tubes de serre en plastique aux endroits stratégiques.

En vol le carrossage du train est semblable au vrai !

Les servos sont placés sous le fuselage et accessibles par une trappe. Il y a d’ailleurs beaucoup de trappes sur cet avion: Au niveau du réservoir et de la clef d’aile idem.

Les ailes , le stab ont été désentoilés et modifiés. Pour les ailes, des volets de courbures ont été découpés dans les volets full span. Pour le stabilisateur et la dérive, tout a été aussi modifié. Longueur , largeur aux côte et à l’échelle du vrai .

Les vitrages sont confectionnés avec la machine à thermoformer ainsi que le pare brise.Le capot moteur est en 2 parties monté sur charnières. On peut ouvrir un côté sans enlever l’autre. Le moteur est en porte-à-faux sur un bati plastique. C’est un MDS de 11 cc qui tourne comme une horloge Suisse, à condition d’avoir passé un peu de temps à comprendre son réglage très précis au 1/10 de tours.

Les ailes et les gouvernes sont entoilées au Solartex et le fuselage au kraft léger.

L’envergure de la bête est  de 2,00 m pour un poids de 5kgs tout mouillé peinture comprise et accéssoires compris. Les haubans sont fonctionnels et l’avion est peint aux couleurs Suisse. Il est équipé d’un dispositif de remorquage pour planeurs dont l’envergure n’excède pas 3,50 m. Le cable de remorquage peut être largué en vol. Les volets sont  très efficaces à l’atterrissage, (je vais d’ailleurs mettre 2 postions de volets). La vitesse volets sortis est ridiculement lente. Pour le vol, avec une hélice 11X8 c’est un peu juste. Au décollage un petit lacet inverse se fait sentir, mais corigé à la dérive, tout rentre dans l’ordre.

Il emmène une quantité de carburant lui assurant un vol d’au moins 1/2 heure et sa bonne bouille le rend sympathique.

Il manque encore l’échappement de la turbine côté gauche qui sera mis plus tard !

Sauvé de la poubelle

Un vieux fuselage, un peu de travail et de colle pour un petit air de Cap 10.

Un vieux fuselage trainait dans le grenier du garage. Donné par un ami qui  pensait sans doute qu’il finirait à la poubelle !

J’ai toujours un peu de regret à jeter, surtout un avion même lorsqu’il semble irrécupérable. Un rapide coup d’œil, pour découvrir une aile de Space et Walker qui pourrait habiller le fuselage. Un peu d’imagination, de la colle et du papier pour mettre en scène le projet N° 189 !

On ne peu pas dire que le fuselage a bonne mine !

Les investigations commence assez mal. Une cloison pare feu mitée de trous (il devait y avoir une roue avant). Une bulle vieillotte et dont la transparence est passée, des guignols  avachis sur la commande de profondeur et sur la dérive et une platine servos collée à l’arrache. Il s’en est fallu d’un rien pour que l’épave soit poussé vers la poubelle pas très loin !

Et pour couronner le tout du polystyrène !

Je n’ai rien contre mais, une opération de charcutage s’impose pour tout  reprendre dans les règles de l’art. Il faut alléger tout en conservant de la solidité. Il faut aussi pouvoir accéder aux divers accessoires monté dans l’avion. Pour cela des trappes sont confectionnées aux endroits favorables, sur le dessus du fuselage et sur le dessous pour le  futur réservoir.

Le dessous découpé laissant voir les dégâts sur la cloison pare feu !

Cloison pare feu en cours de collage

La cloison pare feu a été découpée en son centre en laissant sur le pourtour du fuselage une largeur de CTP de 20 mm. Une seconde cloison a été rapportée sur l’ensemble, collée puis vissée. J’ai pris pour principe de mettre quelques vis pour empêcher un décollage de la cloison au cas ou. Des renforts en CTP ordinaires ont été rajoutés a l’intérieur du fuselage qui viennent soutenir le train et le montage de la cloison .

Le train est fabriqué en corde à piano de 4 mm largement suffisant pour le poids prévu.

On peut voir le montage du train sur tasseau de bois et les renforts en CTP ordinaire qui le soutient. Les roue ont un diamètre de 62 mm et sont très légères. Je n’utilise jamais de bagues d’arrêt . Celles ci ont tendance à se desserrer, puis à tomber en vol. La roue suit aussitôt et une grosse surprise et peut être une casse à l’atterrissage pour manque de roue. Conclusion, je sécurise en filetant les bouts de corde à piano à 4 mm !

Le moteur est un super Tigre de 8,3 cc très puissant (au moins aussi puissant qu’un 10cc )

En fonction du capot moteur, qui devra être court, j’ai confectionné un pot particulier qui me permet de ne pas trop charcuter ledit capot. Le moteur adopte une position du cylindre peu commune tête en bas et est orienté de 45° par rapport à la verticale. le pointeau de réglage est ainsi positionné au dessus du capot.

Les empennages ont été changés pour adopter un arrondi plus joli !

Les empennages ont été changés et posés sans charnière. C’est l’entoilage (solatex) qui sert de charnière. C’est très efficace et sans jeu !

Le capot est issus d’un autre avion

Pour la confection du capot, je me suis servi  du moule d’un autre capot passé à la machine à thermoformer pour un résultat somme toute acceptable. Le moteur rentrant parfaitement dans le capot !

Une bonne bouille et une poubelle évitée !

Finalisation de la décoration, après une petite réparation de l’aile. La mise en vol a été une formalité sans aucun réglages à faire par la suite. Le Super Tigre emmène l’avion sans effort à la verticale tant que les gaz ne sont pas réduits. il passe toute la voltige facilement. Pour l’atterrissage, compte tenu de la largeur de l’aile la portance aide pour un posé à faible vitesse. Bref un avion simple , rassurant, parfait pour un débutant en voltige.

Aéro classique de Compiègne côté cour

Aucun visiteur ne peut imaginer l’immense travail de préparation qu’il faut pour présenter au public un meeting aérien d’avions de collection.

On en est pas encore à celui de Duxford, ou de La Ferté Alais, mais c’est en devenir, car les frères Collinot, Frédérick et Alexandre fondateurs du CMV aidés par les membres du cercle s’en occupe activement.

Pour notre part nous sommes arrivés au CMV comme « un cheveux sur la soupe », lors de notre première rencontre en décembre dernier. Des modèlistes venant voir des avions de collection , ce n’est pas très courant. Mais en fait de courant, il est finalement bien  passé entre le président du CMV et les FDM. Leur projet de Latécoère 28 nous a séduit à tel point que nous allons modestement le subventionner jusqu’à la réalisation sous réserve de l’acceptation en AG.
Ils ont du très certainement bien galéré, tout comme nous, pour monter le CMV. On peut donc facilement comprendre leur philosophie, proche de la notre !

Notre participation :

Elle peut se résumer en deux mots : Bénévolat participatif ! Comme dans chaque club, les bénévoles ne sont pas légion ! Quand il faut donner de sa personne pour valoriser une action d’envergure, ont peut les compter sur les doigts de la main ! Mais chez nous c’est un peu mieux, sauf pour quelques un, réfractaires au mot bénévolat, on peut toujours compter sur environs 1/3 du club qui œuvrent pour l’ensemble. Cela s’appelle la cohésion,  chose extrêmement importante pour la survie d’un club  !
Munis de nos badges nous nous sommes rendus au Cercle  et avons été présenté à notre chaperon

Yannick L

Yannick L . du Comité Directeur du CMV ;

Cdt de bord à Qatar Airways sur Airbus A 350, ancien de l’Aéro Navale , pilote de Hawkeye (avion radar) excelle sur l’art de manier la trottinette.

Nos fonctions premières:

Répartis en quadri-nome et en liaison téléphonique permanente , les groupes ont pris leurs fonctions. Circulation, pose des barrières, bascule du taxiway, aménagement sanitaire , préparation des repas,  et billetterie sur les 2 jours avant le meeting de 14h00.

Nos cantinières Juju et stéphanie (repas, service, billetterie) à qui l’on peut rendre hommage pour leur travail !

Corvée de sanitaires (pour les mieux lotis)

Pour les autres c’est gants Mappa, PQ et Pchitt désodorisant !(on ne peut pas être gagnant partout !)

Bruno le Chef de la « Bascule » et accessoirement spécialiste du PQ.

Claude manutentionnaire admiré par tout le CMV, maitrisant un engin récalcitrant !

Il fallait aussi assurer le placement des avions sur le tarmac et sur la piste.

Un Yack 18 à la poussette.

Un Jodel 19.

Un Pilatus P 2.

Quelques anecdotes  :

Ou comment frimer devant ses amis ?

Voyant une jeune femme se faire prendre en photo devant un superbe Bucker 133 par son mari, sans doute, je lui montre comment se positionner pour faire croire qu’on est possesseur de l’engin ! Jambes négligemment croisées et coude sur le capot moteur, façon : « J’attends le car ! » . La discussion s’engage, sur l’avion et je leur parle du Bucker et de ses qualités de vol ! C’était en fait le propriétaire, ancien champion modèliste  qui c’est reconverti sur le vrai !

Me et Mr posant pour la postérité façon: « J’attends le car ! »

Une autre !

Demande d’autorisation pour une  photos d’un De Havilland Chipmunk auprès du pilote. L’accord est conclu et il commence à démonter l’avion pour me monter comment ç’a fonctionne !

Le propriétaire du De Havilland Chipmunk.

Le poste avant (élève pilote).

Le poste arrière (moniteur).

Et le moteur !

Bardé de badges, on fait impression !

Un photographe belge vient me demander  l’autorisation de prendre les avions au delà de la barrière. Refus catégorique puis après réflexion un membre des CVM passe à proximité. Je lui pose la question et lui demande de faire un geste en accompagnant le photographe Belge ; Et le voilà ravis et aussi peut être quelqu’un qu’on reverra l’année prochaine !

L’heure du repas :

12h10 pour un excellent repas en commun préparée par les dames du CVM, avec les pilotes et les petites mains dont nous faisons partie ; Convivialité et connaissances au programme, avec les retrouvailles de Jérôme et Rémi, respectivement pilote du Pietenpol-On -Air Camper et de l’Aéro 3 F.

En face le pilote du Yack 18 qui nous raconte les 6 heures passées à atteindre son avion basé à Lesquin en raison du plan Vigipirate ! De plus la météo étant exécrable dans les heures qui viennent, il se demande comment il va rentrer en Belgique sans son avion ? Blabla car résoudra son problème !
Un autre pilote et son Aéro 45 doit retourner sur Saint-Rémi de Provence à la moyenne de 200 K/h pour un trajet de 780 Km ; Mauvaises conditions météo sur tout le trajet, il n’est pas encore rentré ! Pour les autres ils sont basés un peu moins loin et le retour en VFR se fera de cumulus en cumulus.
Tout ces avions et leurs pilotes viennent à titre gracieux et par réciprocité. Un repas , un plein d’essence pour les plus gourmands ,et ils partent pour voler !

Le côté exposants :

Un grand nombre d’exposants, friterie,buvette en tout genre, confiseries , des centres de recrutement de l’Armée de Terre et de l’Air sont à disposition des spectateurs.

Un campement Américain  de l’AVMP

Un campement Russe.

Et le Yack 11.

Reconstitution d’un combat (les Russes ont gagné)

Armée Allemande

Motocycliste Allemand sur sa Zundapp 250 et parachutiste sur le tandsad !

(Ils ont été fait prisonniers par les FDM peu de temps après!)

L’UTC de Compiègne :

De futurs ingénieurs avec de beaux projets. En particulier la reconstruction à l’identique d’un Caudron Rafale 430 avec les matériaux d’époque, mais en utilisant la technologie actuelle.
Autre projet en commun avec le CMV , la construction d’un Latécoère 28 de l’Aéropostale qui traversa l’Atlantique sud dans les années 30. Fin de la construction , prévue dans 5 ans!Nous avons le plaisir de subventionner modestement ce projet.

 

Les élèves et leurs professeur devant leurs projets

Au cours de l’entretien nous leur avons proposé un logiciel de tracé de profil d’aile qui les a vivement intéressé.

Les derniers préparatifs pour le meeting :

Réparation sommaire pour le Beechcraft 17 Staggerwing sur un bord d’attaque dont l’anti-dérapant se décolle partiellement sur le bord d’attaque. Sortie de l’appareil et mise en route .Il rejoint le parc avion au moteur.

Réparation au Scotch sur le bord d’attaque du Staggerwing (seul un mécanicien aéronautique est habilité à le faire)

Sortie du Beechcraft Staggerwing.

Petite photo de groupe avant mise en route moteur.

Beechcraft 17 Staggerwing au roulage.

13h30 l’heure de la bascule :

30 minutes avant le meeting Bruno chef de la bascule ouvre les barrières pour le public et ferme l’accès au taxiway dès que les derniers avions  prennent place sur le tarmac.

Bruno effectue avec , Jacques, Dany et Nicolas « l’opération bascule ».

Les visiteurs peuvent envahir le terrain.

14h le meeting commence :

Par un saut d’une dizaine de parachutiste, Russes, Américains, et Français, symbolisant les Alliés aux couleurs du Normandie Niemen.

Drapeau du Normandie Niemen et drapeau Russe.

On se place pour entonner les hymnes respectifs

Les FDM au repos au début du meeting

Commentaires avisés de Frédéric Berniada et présentation en vol des avions sous l’autorité du Directeur des vols et du chef de piste.

Aéro 3 F , avion des pays de l’Est (Yougoslavie 1959) assez rare en Europe

Aéro 45 (même constructeur) 2 moteurs de 105 cv .

Le Beechcraft Staggerwing et au fond le Stearman PT 17.

Bucker Jungman 131.

Bucker 133 Jungmeister (moteur en ligne 6 cylindres inversés  Lom M 337)

Luscombe Silvaire (de Rémi et Jérôme) pas plus de 10 exemplaires dans le monde. Au fond un Piper J3

Le superbe Morane Saulnier MS 230 unique représentant volant au monde.

Superbe reproduction du Nieuport 28.

Reproduction du Pietenpol-On-Air Camper (un joil vol) propriété de Rémi et Jérôme.

Pilatus P2 (avions Suisse d’entrainement) Moteur V 8  inversé de 425 cv.

Pitts 200 cv, avion de voltige des années 60/70.

North Américan T 6 avion d’entrainement.

Yack 18 , avion Russe d’entrainement.

Yack 54 avion de voltige moderne.

Yack 11 (avion de chasse Russe Normandie Niemen de la Seconde Guerre Mondiale).

Yack 3 (avion de chasse Normandie Niemen de la Seconde Guerre Mondiale).

Stampe SV (avion d’entrainement)

Malheureusement si le temps c’est maintenu le samedi , le dimanche quelques averses sont venues troubler le ballet aérien et hélas certains avions présents n’ont pu voler !

Une partie du défilé des automitrailleuses Russe et Américaine


La fête se terminera par la présentation Américano-Russe et la diffusion des 2 hymnes Nationaux face au public !

La conclusion de 2 journées bien remplies :

Un accueil chaleureux des membres du  CMV, des pilotes présents et de tous les participants de ce meeting. On a pu se balader dans tous les endroits , parfois inaccessibles ( tarmac avions sous l’autorisation du chef de piste). Nous avons , je le pense, remplis notre mission de bénévoles avec grand plaisir !

Nos constructeurs ont créé l’aviation, au début du siècle. La Seconde Guerre mondiale a stoppé net cette avancée technologique jusqu’aux années Concorde. Airbus Industrie et Dassault Aviation relèvent désormais le défit.

Le CMV préserve le patrimoine aéronautique : C’est à leur honneur. !

Retentissement important de l’Aéro classique sur les journaux télévisés Russe
http://www.1tv.ru/…/304005-vozdushnyy_prazdnik_v_chest_obsc…
https://life.ru/…/pod_parizhiem_prokhodit_fiestival_samolio…

Visite au cercle des machines volantes

Une rencontre improbable entre restaurateurs d’avions anciens et constructeurs de modèles réduits d’avions et d’hélicoptères

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Lors de la Foire Exposition de Margny ou nous étions invités fin septembre début octobre , la rencontre de Christian Gervais Vice Président  déclenche une invitation à visiter les installations de l’association située sur l’aérodrome même.

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Le Président Frédérick Collinot (à gauche nous reçoit)

Sitôt la porte ouverte  une petite cohorte de faucheurs de marguerites pénètre  au sein d’une collection d’avions anciens, tous plus beaux les uns que les autres!

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Un Morane Saulnier 181 sobriquet: Moranette

Vue côté moteur

Quelle est cette association ?

Elle regroupe une cinquantaine de passionnés issus de l’aéronautique, mécanos, ingénieurs, pilotes, entoileurs, et cetera,  et fondus d’avions anciens sous la présidence de Frédérick et Alexandre Collinot fondateurs du Cercle des machines volantes. S’ils ne sont pas des stars dans la vie , ils sont très connus à Flying Légend pour y avoir passé quelques années ! Une chose est certaine, c’est que respect etait mutuel tant côté aviateurs que côté modèlistes, nous pouvions approcher de près, ce qui nous a bien souvent toujours été interdit . Après tout, échelle mise a part, ne vivons nous pas tous dans la même passion ? Malgré une réunion en cours, le Président a tenu à nous présenter l’ensemble de la collection de l’association qui regroupe en grande majorité des avions rares fabriqués en Picardie. À l’exemple de ce Morane Saulnier 230 unique rescapé dans sont état d’origine des années 1930. Il fut racheté et rapatrié des USA par l’association.

Le Morane Saulnier    230.

Morane Saulnier 230 à moteur Salmson 9 Abb

 

Le train d’atterrissage est de type Messier et oléo pneumatique

 Vue arrière du Morane 230

Morane 230 en vol avant l’achat au USA

Autre avion mythique le MS 181 (Moranette)

Morane 181 en cours de révision (photo CMV)

En essais au terrain

Une autre rareté exceptionnelle.

Un Mauboussin M 202

Construit entièrement en bois et d’une finesse remarquable

Seul et unique exemplaire de 1939

 Mauboussin 202 , à moteur Regnier de 95 Cv, recordman du monde sur 1000 km à la vitesse moyenne de 285 Km/h. C’est a lui seul une rareté, car unique exemplaire de 1939. Il est actuellement en cours de restauration, et bénéficie d’un moteur neuf, complété par 2 autres moteurs de rechange . La finesse de l’appareil est impressionnante ! Les raccords d’ailes, le fuselage, les trains carrénés sont de toute beauté. A titre d’exemple, Frédrick nous a fait peser un palonnier en magnésium qui pèse 50 grs. ( le palonnier sert à manoeuvrer la dérive de l’appareil).

Le moteur Regniet de 95 cv

Construit tout en CTP

Le Stampe et Vertonguen SV4 C.

Le Stampe et Vertonguen SV

Un second en cours de remontage

En cours de remontage et de réglage de tension des haubans, une opération très délicate confiée à des spécialistes.

 Détails sur le moteur Renault 4P 03 inversé.

 Piper L4-J Grasshopper.

Un des avion les plus connus dans le monde , représentant de l’armée Américaine en 1944.

Un intérieur rustique et des instrument rudimentaires pour voler aux fesses

North American T-6 Texan.

Autre avion très connu sous le nom de T6 rescapé de la Guerre d’Algérie en cours de visite générale.

On peut y découvrir le ventre mou de la bête, équipé d’un  9 cylindres Pratt et Whitney de 600 Cv,

Et le cauchemar du plombier

Le cockpit arrière.

Yakovlev Yak 11.

C’est la version Russe du T6 Texan (ci dessus). Il est mu par un moteur Shvetsov en étoile de 570 Cv. C’est aussi l’avion d’entrainement de base des Soviétiques : Une belle pièce de collection !

En extérieur (photo CMV)

Le Waco YMF -5.

Le Waco YMF-5 produit en 1930 par Waco Aircraft Compagny qui n’appartient pas à la collection du Cercle des Machines volantes, mais est basée sur place.

C’est un élégant avion civil !

Le Faichild 24 W.

Il correspond au modèle construit en 1946 et équipé du moteur 7 cylindres en étoile Warner Super Scarab de 165 ch. Assemblé à Dallas, au Texas. Il n’était hélas pas visible dans l’enceinte !

L’intérieur sobre ,mais très élégant !(photo CMV)

Maintenance moteur.(photos CMV)

Autres avions basé sur place.

Blériot 11 (La traversée de la manche en 1909)

Cet appareil et un simulateur de vol et sert à l’apprentissage du pilotage.Il est relié à un ordinateur qui simule toutes les phases du vol réel.

Il est construit en métal et pèse très lourd. Il ne vole pas, mais la reproduction est fidèle , en particulier le moteur Azani à 3 cylindres en éventail !

Yackovlev Yack 52.

avion Russe d’entrainement conçu pour la voltige aérienne !

Au décollage!

Et dans cette caverne d’Ali Baba !

Des moteurs rares et anciens récupérés et qui attendent d’être montés sur des avions mythiques.

Un Pratt et Whitney 9 cylindres (de T 6 sans doute)

Deux V 12 Renault (équipant les Flamans)

Marcel Bolch MB 311.

Un bloc moteur (Salmson peut être?)

Les cylindres.

et l’embiiellage (dont une bielle est cassée)

Du côté restauration:

C’est la remise en état d’un Jodel , dans la salle d’entoillage.

Equipé d’un Continental 4 cylindresà plats refait à neuf.

Un projet d’envergure.

Le Comte de Lavaux (version hydravion) (photo Google)

Reconstruire un Latécoère 28 entièrement et le faire voler. C’est ce que voudrait le Président et il se donne 5 ans pour le mener à bien ! Il a su convaincre  l’UTC de Compiègne et s’entourer de  ses furturs ingénieurs avec lesquels nous avons discuté de profils et de méthodes étants eux aussi  et en partie issus du modèle réduit.

Il s’agit de la reconstitution du  1/2 tableau de bord d’origine du Latécoère 28.

 Test d’un prototype  de montage à l’échelle 1/2 d’une nervure d’aile de Latécoère 28

C’est une machine CNC qui réalise à l’UTC ce prototype à l’échelle ½ (servie par un ingénieur) et aidé par Katia (logiciel de CAO développé par Dassaut), pour valider la conception de l’ensemble des nervures de l’appareil dont la taille est  supérieure à 2 mètres. Il ne restera plus qu’a poser les baguettes de spruce, et à coller les renforts, puis  poser les longerons. Bref du travail de modèliste à plus grande échelle.

L’opérateur utilise des goussets de montage à insérer dans la forme taillée pour construire les nervures

Il s’agit en quelque sorte d’un moule servant à coller les baguettes de spruce en position. Toutes les nervures auront un profil identique.

Reconnue d’Intérêt Public

Cette association préserve le patrimoine aéronautique et en particulier le patrimoine de Picardie ou de nombreux constructeurs sont issus.
Les aider financièrement leur fera le plus grand bien pour mener à  terme ce grand projet. Nous allons y apporter notre modeste contribution et comptons sur vous pour faire de même.

Pour les contacter :   http://www.cercledesmachinesvolantes.com/

Une visite trop courte.

C’est dans l’ensemble ce que tous les faucheurs de marguerites ont retenu, mais nous y retrournerons s’ils l’acceptent, cette fois en plus nombreuse compagnie.

Un Allison pour le Musée

Le moteur V 1710 Allison rejoint le Musée de la Résistance et de la Déportation, après plus de 16 mois d’absence.

Une seconde enquête presque terminée.

C’est le moteur gauche de l’avion d’Eward Cooney retrouvé en 2014 qui rejoint les emprises du Musée. Sérieusement endommagé lors du crach de l’avion , il fut d’abord nettoyé à la haute pression, pour enlever la glaise et le calcaire qui recouvraient en grande partie le bloc moteur.

Le V 1710 attend sagement sur sa palette.

De très nombreuses personnes sont venues admirer la bête lorsque elle était en cours de nettoyage chez Laurent. Il est vrai qu’il est rare d’en voir souvent de cette taille !

Un sablage soigné et un traitement de surface spécifique va permettre de préserver le moteur de façon définitive. Ce travail a été réalisé par l’association France 40 Véhicules.

On distingue sur l’avant (ou il ya l’élingue) qu’il manque 2 cylindres.

Le moteur est directement posé pour le transport et la présentation sur le support réalisé par Jean-Marie.

Le crasch à écrasé les 2 premiers cylindres, le réducteur primaire et le réducteur d’hélice.

Il sera impossible malgrè nos tentatives de reconstituer l’ensemble des carters . Fort heureusement, les pignons métalliques ont bien résisté au choc. Ils seront remontés en vue fantôme et positionnés en lieu et place sur le moteur.

Vue arrière du carter primaire de réduction situé juste devant celui de l’hélice.

Le moteur est sérieusement maintenu pour le transport.

La vue arrière permet de distinguer la trace du carter des accessoires.

Le carter arrière contient l’ensemble de ces accéssoires.

De même que pour l’avant tous les accessoires seront montés en vue fantôme. On pourra y distinguer les impacts d’obus de 20 mm des canons des 3 Fockewulf poursuivants et aussi, en particulier le compresseur  centrifuge, dans lequel  un obus se trouve encore coincé. On comprendra pourquoi la bombe était resté accrochée et le moteur en feu. Ces pièces bien que partiellement fondues sont encore en bon état de conservation.

Une aide précieuse au déchargement , arrivés sur place !

 Pour nos sponsors,le matériel qu’il faut !

et les hommes pour l’utiliser.

Un peu moins de 600 kg à soulever!

Puis la pose manu-militari sous l’aile du C 45 !

Le nettoyage des nombreuses petites pièces, leurs identification et le repérage sur les documents, ont pris de longues semaines.  Il faut aussi rendre hommage à tous ceux qui participèrent au nettoyage le samedi matin , gratouillant inlassablement les mottes de terre à la recherche de la preuve matérielle que l’on n’a jamais pu découvrir !

Une plaquette reprendra les caractéristiques du moteur, le jour et l’endroit ou il fut abattu !

Tout n’est pas encore tout a fait terminé pour présenter au public cette magnifique pièce de collection.

L’histoire et les hypothèses qui s’y raccroche sont visibles page 2 du blog ( De qui s’agit-il ?)

La fin de l’histoire du 16 blanc

Ni archéologues, ni diplômés,les FDM bouclent l’histoire du 16 blanc avec de faibles moyens,l’un des deux témoins de l’enfer du 25 août 1944 dans le ciel de Picardie.

Préambule :

Extraordinaire est le mot juste, car c’est un petit bout de tôle trouvée par Gilles en 2009 qui déclenche l’opération ;

Une partie de lisse de fuselage
Une partie de lisse de fuselage

Il fallut trouver les moyens, le matériel,et les hommes disponibles pour effectuer cette quête.

Tous les samedi de l’hiver 2010 /2011 furent consacrés aux sondages des lieux probables du marais de Fargniers.

Le 20 août 2011 nous réussissons à sortir les restes d’un avion Fockewulf 190, sans connaître l’identité du pilote. Au cours du nettoyage c’est encore Gilles qui trouve dans un morceau de tôle une partie de cockpit ou se situe  la plaque d’identification de l’appareil.

Le nettoyage des pièces de l'appareil
Le nettoyage des pièces de l’appareil

Cette plaque est la carte grise du propriétaire de l’avion qui n’est autre que Karl Achenbach , le seul survivant des 16 avions Allemands abattu le 25 août 1944.

Plaque

La recherche filmée:

Si l’histoire  de ce combat est désormais connue, au moins en partie , ils nous restaient encore à rencontrer sinon des témoins  de plus en plus rares, mais au moins des membres de  la famille.

Il faut rendre hommage à Hélène et ses amis Allemands,  pour que la rencontre  puisse se faire .

En particulier a Gunther G qui avec patience et ténacité, contacta dans toute l’Allemagne les  Achenbach  qu’il finit par retrouver, grâce à une maison de retraite, ayant accueilli la veuve du pilote jusqu’en 2010.

La boucle est bouclée  quatre ans plus tard !

C’est désormais chose faite ce 9 septembre 2015 !

Arrivée de Ully et Herbert au Musée, le lieu de rendez-vous.
Arrivée de Ully et Herbert au Musée, le lieu de rendez-vous.

Ully et Herbert, respectivement fille et Beau-fils du pilote Karl Achenbach de la JG 6, qui ont entamé un périple dans le Nord de la France, ont consacré une journée aux faucheurs de marguerites empreinte d’une très grande émotion.
Cette visite préparée soigneusement par Hélène et le Président des FDM, pour répondre à leurs attentes, commença tout d’abord par la présentation d’un petit fascicule reprenant en gros le détail des recherches. A la vue de la photo de la plaque de l’avion de son père, de grosses larmes coulaient sur les joues de Ully . Le ton était donné !

Ully et Herbert posant devant une partie des pièces de l'avion de son père.
Ully et Herbert posant devant une partie des pièces de l’avion de son père.

L’histoire de Karl :

Né en 1923,il est issus d’une famille  protestante Autrichienne fuyant les persécutions religieuses qui se réfugie en Allemagne au cours du 19 siècle près de Königsberg,  capitale de la Prusse-Orientale. Son enfance est somme toute normale dans le contexte particulier de l’époque mais il est d’un naturel optimiste et agréable.A l’age de 16 ans il  entre en apprentissage pour  commencer le métier de ferronnier tandis qu’éclate la Seconde Guerre Mondiale.
En 1941, le troisième Reich connaît ses premiers revers, et malgré la propagande le Front de l’Est ou l’Afrika Corps n’attire pas les foules, ce qu’a parfaitement compris un ami de la famille, qui fait entrer Karl Achenbach  âgé de 18 ans au sein de la Luftwaffe. Le temps qu’il étudie, il ne sera pas confronté aux frimas des steppes de Russie ou aux chaleurs du désert !

Il travaille avec acharnement, lui, de conditions modestes, passe ses tests successifs avec brio, pour devenir fin 1943 début 1944 un élève pilote doué. Il en est très fier ! Mais il lui reste encore une épreuve à affronter : Celle du feu de l’ennemi !
Il est transféré à la JG 6 nouvellement constituée  et rejoint Herpy L’Arlésienne dès le début août 1944. Les sorties d’entraînement sont peu nombreuses faute d’essence et le terrain est une pâture à vaches bien camouflée mais peu praticable pour des  lourds Fockewulf 190.
Il y a d’ailleurs 2 accidents mortels de jeunes pilotes qui sont entrés en collision peu de temps après leur arrivée. (voir le récit de Fritz Buchholz Staffel 7 du Gruppe II /6 Jagdgeschwader.)
Le 25 août 1944, il monte dans son avion et décolle suivant son leader plus expérimenté, pour sa première mission d’interdiction entre Paris et Rouen. Les Alliés franchissent la Seine. Il est 12h45 lorsque  le Gruppenfûhrer  Willi Elstermann donne l’ordre d’abandonner la mission , et d’attaquer les Ligthnings P 38 qui se trouvent sur la région de St Quentin au dessus de Clastres. Pour le reste tout est connu, car s’ils font la curée au début, le tableau change à l’arrivée des renforts Alliés.
Karl Achenbach est gravement touché, et ne doit la vie qu’ a son éjection provoqué par la rupture de son aile gauche. Dans l’action il se démet l’épaule droite en heurtant le montant du cockpit, y laisse une partie de sa jambe et tombe  parachute ouvert près de la ferme de Tournevelle , à proximité de Otto Guthler qui c’est déjà écrasé, sans doute mort dans son appareil.
Enfoui sous sous la toile, il perd connaissance et se retrouve plus tard hospitalisé à St Quentin amputé.
Il n’y passe que très peu de temps et est évacué rapidement vers l’Allemagne laissant ses camarades sur place qui deviendront prisonniers des Alliés tout proches.
Un pilote sans toutes ses facultés, reste un pilote et il coûte cher à former à l’exemple de Douglas Bader à qui il manque les deux jambes, mais qui est parfaitement capable de voler !
Subissant de nouveau une seconde amputation  sur la même  jambe il attend la fin du conflit en convalescence, reprend son apprentissage et se marie plus tard avec une veuve de guerre, qui lui fera promettre de ne plus jamais toucher à un avion ! Devenu Chef Qualité chez Audi, il décédera en 2005 , peu avant Wilson Harrel son adversaire qui l’abattis.
Pour l’anecdote:     Dans sa petite maison de retraite ou il résidait, un jour que son assistant médical le promenait en fauteuil rapidement il lui dit : « N’ayez pas peur Karl » sur quoi il répondit: « Je n’ai pas peur , j’étais pilote ! »
Il a toujours dit à sa fille et à son beau-fils qu’il avait eu 2 vies. La première d’avoir pu piloter un avion, ce dont il était très fier, la seconde d’avoir survécu  à l’enfer jusqu’à ce jour !
S’il était encore en vie, il aurait sans doute demandé qu’on l’amène de suite sur les lieux dès la découverte de l’appareil !
Il n’a éprouvé aucun sentiment de haine contre ses adversaires. C’était pour lui un combat de machines contre des machines,  c’était l’avion et non l’homme qu’on touchait et c’était le meilleur pilote qui gagnait.
Karl Achenbach le « chanceux » fut le seul survivant des 16 avions Allemands abattus ce jour du 25 août 1944.

Témoignage recueilli de sa fille Ully et de son beau-fils Herbert le 9 septembre 2015.

Ully et Herbert à la rétrospective filmée de la recherche en compagnie d’une partie des FDM.

Sur les lieux du crasch de l'avion.
Sur les lieux du crasch de l’avion
Moment de détente au Musée après toutes ces émotions en compagnie de Mr le Maire de Sinceny.
Moment de détente au Musée après toutes ces émotions en compagnie de Mr le Maire de Sinceny
La  traditionnelle photo de famille devant le Musée.
La traditionnelle photo de famille devant le Musée

Au premier plan : L’Adjointe au Maire de Tergnier, Herbert, Ully, le Président des Amis du Musée,
le présidents des FDM, Jacques, Joël.
En haut de droite à gauche:Dany, Gilles, Claude, Nicolas.

Repas convivial au Mon Cadet qui ouvrit ses portes pour l'occasion.
Repas convivial au Mon Cadet qui ouvrit ses portes pour l’occasion.

Le menu excellent était purement Picard !

En conclusion:

Le modélisme n’intéresse que ceux qui le pratique. le lancement d’un tel projet  aussi fantastique permettrait peut être de faire connaître l’association, beaucoup d’entre nous n’y croyait pas et l’ont parfois rapidement abandonné. D’autres plus perspicaces y ont adhéré.

Cette histoire est aujourd’hui le constat d’une association dynamique,  et présente dans le domaine historique de l’aviation  pour cette période que nous a fait aborder Philippe. Sans lui il eu été difficile d’aboutir !
Il faut remercier tous les membres qui ont participé à la recherche , même s’ils ne sont pas tous sur la photo.

Le but est atteint !

Junker 87 Stuka

Sa silhouette reste dans la mémoire de nos anciens et en particulier de ceux qui connurent l’Exode en mai 1940.

Le fer de lance de la Wehrmacht:

C’est en étroite collaboration avec la Wehrmacht  et l’armée blindée que le Stuka  fit ses preuves durant la campagne de France et en particulier pendant la bataille de Sedan. Sans lui la « Guerre éclair » n’aurait pas eu lieu. Les pilotes de Stuka ayant tiré les leçons des campagnes de Pologne et de  Norvège pour mettre au point toutes les tactiques de combat du bombardement en piqué. Il écrasa toutes les poches de résistance, vaporisa ponts et chars et coula bon nombre de navires.

 

stuka

A Dunkerque il s’illustra en coulant un grand nombre de bateaux Anglais, mais il dû subir de lourdes pertes face à l’aviation. Faiblement armé, et d’une lenteur déconcertante, il fut une cible de choix pour la DCA. Pourtant relativement solide il possédait quelques atouts comme sa précision de bombardement et sa vitesse lente qui lui permettait à très basse altitude de tirer par l’arrière ou de se faire dépasser par un chasseur pour l’abattre ensuite. En août 1940, au moment de la bataille d’Angleterre, il fut retiré des premières lignes ,les pertes devenant trop importantes et l’emploi en collaboration avec les troupes au sol obsolète au travers de la Manche. Il fut transféré par la suite sur le Front de l’Est et à l’Afrika Corps ou il servit d’appui au troupes et fit merveille dans la destruction des chars . Sa production s’arrêta fin 1944.

ju

préparation au raid en Ardennes en mai 1940 (Bundesarchiv).

Montage d’une bombe de 500 Kg (Bundesarchiv).

C’est à l’automne 1935 qu’il effectua son premier vol. Muni d’une dérive double, d’une aile en W et d’un moteur Krestrel Rolls Royce de 640 Ch et à cause d’une médiocre stabilité en vol, il s’écrasa par suite de l’impossibilité de le contrôler en lacet.

Le premier protype V1.

Au court de la Guerre Civile Espagnole, trois d’entre eux furent secrètement essayé en permutant systématiquement les pilotes pour évaluation  précise en condition de guerre. C’est avec un nouveau moteur , le Jumo 211  de 1200 Ch qu’apparut le type B ou  «Berta » qui pouvait emporter une bombe de 1000 Kg et indifféremment une charge de 450 Kg sous les ailes.

Stuka en Espagne.

Le Stuka devint le fer de lance de l’armée blindée Allemande, qui écrasait  en 1940 l’artillerie et les chars de De Gaule, et qui permit aux Panzer de se diriger vers Calais.

Quant à la sirène ou « Trompettes de Jéricho » elles n’auraient jamais existé, ou si elles existaient elles alertaient le pilote concentré sur la phase de bombardement sur la vitesse de piqué par un contrôle auditif  ( En référence au témoignage de Hans-Ulrich Rudel, célèbre pilote de Stuka). Elles ont été progressivement abandonnées car elle signalaient facilement l’apparition du bombardement en piqué et faisait fuir les troupes ennemies.

Les études d’opinions menées par les Alliés sur 300 soldats blessés en Afrique du Nord montre que le Junker Stuka était l’arme qui  frappaient plus les esprits des hommes qu’il ne détruisaient de cibles. (Source Aéro Journal)

Pour la petite histoire :

La France possédait à l’époque le même type de bombardier,  apparut un an avant le Junker 87 (probablement copié) sous la forme d’un Loire Nieuport LN 40. Construit à une centaine d’exemplaires, et refusé par l’Armée de l’Air, le Général Wuillemin  Conseil Supérieur de l’Air ne jugea pas utile l’emploi de ces avions.

Le Général Wuillemin  passe en revue les ME 109 peu avant 1939 (Budesarchiv)

Sa gestion de l’armée de l’air pendant la seconde guerre mondiale a été fort critiquée (Mémoires de Maurice Gamelin). En effet, la stratégie du couple char-avion, qui permettait la rupture du front, n’était pas considérée par l’Etat-major et le général Vuillemin ne décida pas de concentrer les forces aériennes aux points de rupture : à Sedan, d’abord, entre les 10 et 17 mai 1940, puis sur la Somme, à partir du 5 juin. On sait maintenant ce qu’il advint de l’Armée Britannique et Française par la suite.

Une étrange ressemblance !

 

L’avion construit fut versé ensuite dans l’Aéro Navale pour servir sur le porte avion Béarn. Il était équipé d’un train rentrant , d’une crosse d’appontage, et avait les ailes repliables. Des versions dérivées ont tentés d’enrayer l’avance Allemande  tardivement et au péril de la vie des pilotes en attaquant les cibles au sol , mais beaucoup d’entre eux  furent détruits par la DCA ennemie, la vitesse de l’appareil étant encore plus lente que celle du Stuka.
J’invite le lecteur à parcourir l’excellent article sur l’emploi du LN 40 en 1940. http://aviadrix.blogspot.fr/2014/03/les-chasseurs-bombardiers-en-pique.html.

La construction de la maquette.

Le cahier des charges:

Comme d’habitude, les matériaux employés seront de récupération et la fabrication se fera à moindre coût. Compte tenu de la position dans laquelle on devrait l’exposer , la maquette sera la plus légère possible et équipée de dispositifs de suspensions.

La construction:

L’ensemble des pièces sont découpées dans du polystyrène haute densité de récupération suivant un gabarit préalablement tracé aux mesures de l’appareil.

La coupe se fait au fil chaud pour une meilleur finition.

Des tranches épaisses sont coupées.

Une multitude de composants sont collés pour façonner les tronçons fuselage qui sont parfois en quatre parties.

Assemblage de quatre parties du fuselage.

L’assemblage est fait à partir de colle blanche, puis recouvert de toile de verre aux endroits critiques.

Assemblage de plusieurs parties de fuselage.

 

Les clefs d’ailes confectionnées dans du hêtre, donnent le dièdre du modèle et contribuent à la solidité de l’ensemble.

Les clefs d’ailes positionnées provisoirement. Une âme en bois traverse de part en part le fuselage pour plus de rigidité ;

La construction des ailes est de même facture.

Le seul soucis étant la place.

L’aile pré montée.

Le fuselage assemblé, est presque terminé.

Le fuselage pré monté avant entoilage.

Le recouvrement du fuselage et des ailes est en papier d’emballage très fin. Il participe aussi à la robustesse de l’avion.

 

 

Collage du recouvrement à la colle à papier peint.

L’hélice est factice et le cône en polystyrène coupé au fil chaud.

 

Il reste la verrière à confectionner.

Certains façonnages sont fait à la main.

Confection des caches roues et des roues.

 

 

L’ensemble est peint en plusieurs couches d’apprêt, suivit de la peinture de finition à l’eau.

Mise en apprêt.

L’appareil peint en deux tons conformes aux documents.

La finition et la présentation au Musée:

Le Stuka terminé.

 

Toutes les étapes de la construction sur :

http://faucheurs.forumactif.com/t931p75-construction-du-junker-87-stuka-type-b-pour-le-musee

La présentation:

L’installation au Musée en photos montage.

Le transport n’a pas été chose facile, même dans un véhicule approprié , La longueur du fuselage et des ailes dépassaient de beaucoup les capacité du véhicule.Un calage soigné des diverses pièces à permit de livrer l’appareil sans dommages.

Une partie des auteurs à a pose photo en compagnie du Président des Amis du Musée.

L’équipe de montage.

L’équipe de levage.

La pose de l’hélice.

L e Stuka est présenté !

480 heures de travail au minimum à 2 personnes, pour en arriver là, même si un petit défaut de dièdre est apparut dans le montage, il est quand même beau notre Stuka !

 

Le Benzin Trainer

Après le magnifique BK 117 qui vole désormais correctement, Pascal construit le Schweizer 300 encore en essais mécanique.

Ses caractéristiques générales détaillées:

  • Fabriquant: Vario, Distributeur; WM Vario Hélicoptères France.
  • Diamètre rotor: 1,78 m, longueur: 1,60 m, masse au décollage: 8 kg.
  • Moteur: Zénoah G 240 RC, Carburateur: Walbro WA 213 A;
  • Carburant: Mélange 2 temps, (SP 98 + 2,5 % d’huile de synthèse)
  • Performance moteur: 1,81 kw à 12500 T/mn, couple: 15, 8 N/m à 9500 T/mn.

Cet appareil monté par Pierre vole à la perfection, mais il y a aussi apporté quelques améliorations de son crû. Tout y est fabriqué maison , un artiste dans l’art de manier le métal, les machines et la technique. C’est un ancien concepteur autodidacte, qui à déjà volé en secours en montagne et surtout un grand passionné d’hélicoptères.

La partie électronique:

  • 2 batteries Li/Fe 2S 6,6 v 3000mA/h, avec système d’alimentation redondante (DPSI Micro-Dual-Bat).
  • 1 récepteur Futaba S 6014 FS
  • 4 servos Futaba S 9402 montés en 4/4 au Cyclique
  • 1 servo Futaba S 9402 au gaz
  • 1 Gyro Futaba GY 401
  • 1 servo Futaba S 9350 à l’anti couple.

Caractéristiques des servos:

  • S 9402: 0,10 /60°, puissance 8kg/cm sous 6 volts (analogique).
  • S 9350: 0,12 s/60°, puissance 10 Kg/cm sous 6 volts (numérique 1310 us).

Autodidacte c’est certain , car il a appris tout seul, d’abord grâce à un simulateur de vol, puis sur un T Rex thermique (qu’il n’a jamais cassé), puis désormais sur un Benzin Trainer. Ses vols sont coulés et sans fausses notes. Le posé est sans heurt et en douceur comme dans la réalité. Un vrai plaisir à voir lorsque l’on a la chance de le voir , car Pierre c’est la discrétion même !

Réglages mécaniques pour des conditions de vol normales:

Courbe de pas/gaz et courbe de pas linéaire. L’angle de calage des pales est compris (Manche à – ou + 100%) entre 0° +6°+12° :

Mode normal

Pas                                              Gaz

+10°                       67%             58%

+6°                          0%               34%

0°                       -100%             0%

Idle up

+11°         84%                 58%

+6°           0%                   34%

-1°           -117%               18%

Hold (auto-rotation)

+12°          100%

+6°               0%               Maintien des gaz à 15%

-1°           – 117%

Régime rotor maximal: 1250 T/mn

Quelques photos de la préparation de l’appareil:

Détail d’une des fixations du moteur (CHC et Ecrous freins indispensables sur ce genre de modèle)

Dessin et pièce de calage du cyclique.

Pièce de réglage de la barre de Bell pour un //parfait.

Desssin de la platine du gyroscope et son montage.

Porte batteries montés souple

Un petit support de tuyauterie.

Quelques pièces encore !

 

Le côté réservoir.  Le support DPSI.

Le moteur vue côté pile                                                                                                                             et face

La radio Futaba (support by himself)

Le réalisateur aux doigts de fée !

Un EC 145 « Gendarmerie » est actuellement en court de montage.

Pour avoir vu les pièces du treuil fonctionnelles détaillées et de toutes beautés, l’engin promet d’être exceptionnel de réalisme ! Prochainement dans un autre article.

Vous avez un doute sur un sujet de mécanique, d’électronique, ou de réglage, Pierre vous dépannera surement!

Ce serait sans doute le rêve d’un président si tous avaient la même compétence au sein d’un club, mais comme la nature a bien fait les choses, nous avons tous aussi nos particularités et c’est ce qui rend la vie beaucoup moins monotone !

Vous avez un doute sur un sujet de mécanique, d’électronique, ou de réglage, Pierre vous dépannera surement!

Ce serait sans doute le rêve d’un président si tous étaient aussi compétents au sein d’un club, mais comme la nature fait bien les choses, nous avons tous aussi nos particularités et c’est ce qui rend la vie beaucoup moins monotone !

De qui s’agit-il ?

Les preuves indiscutables ne sont pas pour l’instant révélées, car l’étude et le nettoyage et la préservation des diverses pièces prend beaucoup de temps et ne fait apparaitre que certain numéros de série qui ne figurent pas  tous dans le catalogue du P 38.

Les faits:

A la suite du débarquement du 6 juin et durant tout le mois,  la Luftwaffe présente encore une réelle menace qu’il faut traiter en priorité. La chasse Alliée va s’attacher à l’éliminer par des missions « sweep »( coup de balais) tout en les associant aux bombardements stratégiques.
Elles vont permettre le repérage de mouvements de troupes au sol, d’intercepter l’ennemi dans les airs, d’identifier les nouvelles menaces, et de reconnaître d’éventuelles cibles à traiter lors de futures missions.

La transposition en image:

Pour résumer:

Le 25 août 1944 sur le terrain de Criqueville en Normandie (base de la 8 ième Air Force) décollent 23 avions Lockheed P 38 Ligthning à 11h 45 (heure Américaine). Ils évoluent en échelons refusés et forment 3 groupes distincts. Le premier groupe (Red) est commandé par le Major Gardner, chef de la mission, dans le second (Blue) se trouve Edward Cooney en queue de file, car  c’est un  jeune pilote sans beaucoup d’expériences et dans le troisième  (Yellow) Johnston lui aussi en queue de peloton. La mission  « sweep »du jour est comme la précédente du 22 août, de bombarder les terrains d’aviation au nord de la Seine. Les objectifs sont cette fois ci dans la région de Tergnier, les terrains à bombarder sont ceux  de Clastres, d’Achery, et de Frière au retour à l’aide de bombes standard de 250,500,et 1000 livres.

P 38 sur un terrain en Normandie (Google).
P 38 sur un terrain en Normandie (Google)

A 12 h 30 (heure Allemande) le Gruppenfûhrer  Willi Elstermann de la JG 6 décolle de Herpy l’Arlésienne  (Ardennes) avec 46 Fockewulf 190  A 8 lourdement armés, bientôt rejoint par une autre formation de 24 autres. Les Alliés s’apprêtent à traverser la Seine et leur mission est de les en empêcher à tout prix, par des attaques au sol et des mitraillages de troupes. Quelques minutes plus tard,  l’ordre leur est donné par radio de se détourner de leur but pour affronter les P 38 Alliés au dessus de Benay.

Fw 190 (Militaria Nation).
Fw 190 (Militaria Nation)

Le Major Gardner (Red) vient de terminer sa passe de bombardement sur Clastres, tandis que les 2 autres groupes (Blue , et Yellow) tournent en rond en protection 1500 mètres plus haut. La DCA est faible et peu précise, toutes les bombes ont été larguées, et la mission sur Clastres est un succès. Il est désormais inutilisable et pour longtemps !

P38 en rase motte (Vintage Wing).
P38 en rase motte (Vintage Wing)

C’est à ce moment qu ‘il aperçoit 3000 mètres plus haut dos au soleil, la chasse Allemande foncer sur les groupes blue, et Yellow qui n’ont rien remarqué. L’engagement est à 1 contre 3 à ce moment , et d’une rare violence d’après les témoins oculaires. Le premier abattu est Brownley  (Groupe Blue) qui s’écrase près de Remigny, en feu. (le pilote périt carbonisé dans son appareil). Le second à être atteint vers 3000 pieds  au dessus de Quessy est Johnston (Yellow). Il peut sauter en parachute, et tombe dans le bois du Moulinet (proche de Liez). Son avion s’écrase beaucoup plus loin dans les champs.  Un peu plus tard, le troisième est Cooney (groupe Blue), touché dès les premiers engagements sur le dessus du moteur gauche, puis plus tard à 5 km et à 2500 pieds  (sur la commune de Viry Noureuil, moteur en feu) qui s’écrase peu de temps après sur Liez (non loin de Brownley). Il saute  et ouvre son  parachute  d’après les témoins, mais est retrouvé mort près de son avion ?

Photo: Lone Centry Blog.
Photo: Lone Centry Blog

Les témoignages des acteurs de ce combat:

Témoignage de Edwin S.Chickering Group Commander du 367 th Fighter Group de septembre 1944 à novembre 1945

Le combat du 25 août 1944 :

Le 25 août 1944, le 367e Fligther Group attaque simultanément à la bombe 3 aérodromes proche de Laon, Clastres ,Péronne , et Rosière en Santerre. Ce combat est qualifié comme étant un des plus important dans l’histoire des Etat-Unis. Il est unique par le fait qu’il se déroula dans une zone relativement petite et de 3000 pieds (900 m)jusqu’au niveau du sol.
L’engagement eu lieu lorsque le Major Gardner , conduisant le 392e Group terminait son attaque sur Clastres lorsqu’il fut surpris par 4 Fockewulf 190 qui piquait vers le groupe. Avant que les autres en couverture puissent intervenir, Gardner et trois autres lightning  furent encerclés et touchés. Le capitaine Materson qui dirigeait le vol de couverture, en abattait 2, le Lt Lezie en  endommageait un puis en détruisait un autre, le Lt Platt en  descendait un, le Lt Tremblay  touchait l’emplanture d’un FW 190 et le cockpit d’un autre. Poursuivit par 3 FW 190 qui ont touchèrent son moteur droit, il réussi à s’échapper au ras de la cime des arbres. Le Lt Brownley et Conney ont été tués dans l’action.
Avec l ‘arrivée des 392 et 393e Group, les chances de succès furent plus grandes encore.Le Major Griffin leader du 392 Group, attaquait le soleil dans le dos et abattait un FW 190 puis en endommageait un autre de même que les Lt Livingston et Plotécia. Le Capitaine Blummer leader du 393e group  et avec le Lt Awtrey en ailier, avait détruit 5 avions en une seule mission et devenait un As. Le Lt Pacek au cours de sa 3e mission, abattait 2 FW 190 , le Lt Dobrowolosk et Melvin Jones, chacun un !
Parmi les cinquante appareils  Allemands engagés, 25 ont été détruits, un autre probable, et 17 endommagés contre 2 pilotes Américains tués et 4 autres  qui sautèrent en parachute sur le territoire Français ; Dans l’après midi le 367e Fligther Group, détruisait 16 JU 52 sur la ligne Dijon Bordeaux.
Pour ces fait le 367e Group reçu la  plus haute distinction remise à une unité (Présidential Unit Citation) pour héroïsme extraordinaire face à l’ennemi.


Témoignage de Fritz Buchholz Staffel 7 du Gruppe II /6 Jagdgeschwader

Le lendemain de mon arrivée à Herpy, le 23 août, je fis trois vols de reconnaissance de la région, et le 24 un quatrième vol . Aucun ennemi aperçu bien que certain d’entre nous en rencontrèrent. Si le terrain, ou plutôt la pâture était excellente du point de vue camouflage, il était si exigu que c’était difficile pour l’unité de prendre l’air rapidement. Lors de notre premier jour d’arrivée, deux avions sont entrés en collision pendant le décollage, probablement que l’un d’eux a prit le sillage turbulent de la paire de FW 190 les précédant.
La retraite Allemande de Normandie était dans sa phase finale, les troupes traversaient la Seine et les demandes frénétiques de couvertures aériennes pour  leur donner un peu de répit étaient incessantes. Comme nous devions fonctionner en tant que chasseurs, les lourds lances roquettes furent démontés de nos avions.
Le 25 août, nous avons décollé pour notre première opération à grande échelle pour un balayage par l’ensemble du Gruppe vers la Seine dirigé par notre contrôleur au sol. Une quarantaine de FW 190 ont décollé peu après midi, commandé par le Hauptmann  (Capitaine)Elstermann. C’était la première fois que la II/JG 6 au complet volait en formation. Mon staffel (le 7) devait voler aussi haut que possible en couverture et nous avons pris l’air en premier , puis orbité autours du terrain , attendant que tous aient décollé. Ils se sont dirigés vers l’ouest et avec notre Staffel à 6000 pieds (environs 1800 m) au dessus ;
Peu après avoir quitté Herpy., nous recevions des informations du contrôleur au sol qui signalait une attaque sur l’aérodrome de Clastres près de St Quentin ;Le Hauptmann Elstermann, nous fit prendre un cap nord et peu après j’aperçus quelques avions au nord de notre route au dessous de notre formation principale. J’ ai appelé le Gruppenkommandeur : « Achtung, fragezeichenvon rechts »(attention, des avions non identifiés à droite). Reconnaissant mon appel, il identifia les avions comme étant des P 38 Lighting Américains.
Avec le soleil dans le dos nous nous sommes rapprochés (j’en comptais environ douze). Elstermann a donné l’ordre de larguer les réservoirs supplémentaires et mon Staffelcapitän l’Oberleutnant Paffrath, nous a emmené en piqué à l’attaque dans un virage serré. Mon FW a tremblé, puis a décroché et me suis retrouvé en vrille, impuissant à récupérer l’avion. Poussant sur le manche et le palonnier à l’opposé avec le combat tout autours ; C’était un chaos indescriptible , les Lightnings chassant les FW et les FW chassant les lightnings. Je réussi à sortir de la vrille et tirer sur un lightning en virage tandis qu’un autre ouvrait le feu sur moi ! Je découvrais la cause de mon décrochage ! Mon réservoir supplémentaire est resté accroché.  Il était impossible malgré tous mes efforts à le larguer, comme il était presque plein, (il pesait 250 kg) pas étonnant que je ne puisse virer aussi serré sans décrocher. Nous étions peut être novices dans ce  type de combat, mais avec l’avantage du soleil et le nombre, nous avons pris l’initiative. Notre attaque les a frappé durement, et j’ai vu des P 38 tomber. Les pilotes Américains essayaient d’éviter le combat en zigzagant le plus possible ;
Soudain d’autres Lightnings ont piqué sur nous dans toutes les directions, c’était notre tour d’être chassés ! Beaucoup plus expérimentés ils recherchaient leur victimes en plongeant sur les Rote pour les séparer et les tirer lors de leurs ressources ! Nous étions hachés par des experts et je regardais tomber les FW 190 les uns après les autres.
Je suis remonté pour me joindre à la lutte et pour couvrir les arrières d’un FW seul et sans protection. Deux lightnings nous avaient suivi lorsqu’il est entré en un virage serré, qui m’a fait de nouveau perdre le contrôle de l’avion. J’ai répété plusieurs fois la manœuvre pour reformer la Rote ,mais sans expérience  suffisante sur le FW 190 dans un combat ou il n’y avait pas de place pour les novices , j’ai du abandonner la partie. Je n’ai rien pu faire pour mes camarades, et si j’étais resté plus longtemps, j’aurai été une proie facile pour un Lightning. J’ai fui le plus loin possible et piqué à basse altitude pour rejoindre Herpy, atterrir, couper le moteur et descendre de l’avion ,la combinaison mouillée de sueur.
Les survivants du combat sont rentrés au compte goutte, certain d’entre eux portant les cicatrices de la bataille. L’ampleur de la catastrophe avait frappé notre  Gruppe et il était devenu clair que seize de nos avions avaient été détruits, quatorze pilotes tués ou disparus et trois autres bléssés.
Parmi les disparus, le Kapitän de la 8e Staffel, leutnant Rudi Dassow, qui avait été un des plus brillant pilote de chasse sur bimoteurs avec 22 victoires dont douze bombardiers quadrimoteurs.
Notre propre Staffelkapitän , l’Oberleutnant Paffrath, était parmi les blessés. L’ampleur des pertes subies au cours de la bataille du 25 août 1944 à été un grand choc !
Avec autant d’avions détruits et endommagés, notre force de combat avait été réduite de moitié en un seul engagement. Nous devions en effet tirer les leçons de ce combat et avoir peu de temps pour pleurer nos camarades .La bataille se poursuivait et nous prenions une raclée terrible par l’aviation Alliées .

L’exhumation des débris de l’appareil, va nous en apprendre un peu plus !

En  mai 2013, nos premières recherches sur place nous font découvrir  entre autres des morceaux de fuselage en surface, peints de couleurs vert olive, et brun signe que cet avions est antérieur à 1944.
A cette époque en 1944 les Américains ne prenaient plus la peine de peindre leurs avions en couleur camouflage. Il ne peut donc s’agir que d’un avion de 1943 ou 1942. Nos documents signalent que Cooney possédait un de ces avions de 1942 (P 38 G ou J IO-LO).

P 38 G IO-LO. (seule une étude poussée sur les pièces pourra déterminer le type de P 38)
P 38 G IO-LO. (seule une étude poussée sur les pièces pourra déterminer le type de P 38)
P 38 J IO-LO ( les différences ne sont pas flagrantes).
P 38 J IO-LO ( les différences ne sont pas flagrantes).

La fouille engagée le 27 août 2014, met au jour  un moteur Allison, quelques débris de fuselage et de trappes et une bombe de 1000 livres en parfait état, mais inerte car le câble de commande d’amorçage est coupé à 50 cm de la goupille (selon notre Adjudant Chef  Philippe T, ancien démineur, confirmé par la suite par la Sécurité Civile, lors de l’enlèvement de la bombe le lendemain matin).

 

Découverte du moteur Allison V- 1710 -89-91 1425 Cv.
Découverte du moteur Allison V- 1710 -89-91 1425 Cv
Levage et transport par la grue.
Levage et transport par la grue
Recherche du moyeu et de l'hélice.
Recherche du moyeu et de l’hélice
BOMBE
Et dans le godet: ce qui n’était pas prévu  !

Que faisait cette bombe alors quelle aurait du être larguée au moment de l’entrée dans le combat ?

Il semblerai que le pilote, surpris par l’attaque Allemande a sans doute été victime de tirs, lors de l’affrontement initial qui ont endommagé son moteur et son système gauche de largage, et seule la bombe droite  à été larguée. Handicapées par cet élément gênant, les performances de son avion sont très réduites ; Devenu une cible de choix, il tente désespérément de s’échapper, mais il essuie  à  nouveaux  des tirs sur le moteur gauche de l’arrière, par 3 assaillants qui revendiquent la victoire, dans le même lieu , à la même altitude et à la même heure. (au dessus de Viry-Noureuil);  La Luftwaffe ne pouvant déterminer qui  à tiré ne confirme pas ces victoires. Les dégâts sont considérables (carter d’huile éventré,  compresseur et refroidissement atteint  chacun par un obus  perforant ou explosif)  et l’avion  en feu ne tient en l’air que par miracle, juste  le temps de l’évacuer au dessus de Liez vers 1500 pieds (voir photos jointes).

Impact d'obus de 20 mm entre deux aubes de turbine du compresseur.
Impact d’obus de 20 mm entre deux aubes de turbine du compresseur
Autre impact de 20 mm dans le collecteur d'eau de refroidissement.
Autre impact de 20 mm dans le collecteur d’eau de refroidissement
Pénétration d'obus dans le carter (carré bleu).
Pénétration d’obus dans le carter (carré bleu)
Câble d'amorçage de la bombe de 1000 livres (relié à l'avion).
Câble d’amorçage de la bombe de 1000 livres (relié à l’avion).

Nous ne pouvons toujours pas confirmer pour l’instant l’identité du pilote, sans la moindre preuve matérielle, numéros d’identification du moteur ou autres !
Il faut aussi signaler qu’en 1944 les Allemands manquant de matériaux stratégiques récupéraient tout ce qu’ils pouvaient et en particulier les épaves d’avions. Dans les années qui suivirent « l’après guerre » les ferrailleurs s’en donnaient aussi à cœur joie, et c’est pourquoi nous n’avons exhumé que ce qui était enfoui très profondément !

Un grand nombre de pièces à identifier et à nettoyer!
Un grand nombre de pièces à identifier et à nettoyer !

Une autre indication importante !

Le rapport du Garde Champêtre de l’époque,  rendu sur les lieux en compagnie de soldats Allemands, indique que le pilote a le crâne ouvert , cervelle dépassant, et la jambe broyée. Le dossier médical de Cooney indique qu’il mesurait 67 inches (1,70m) et pesait 164 livres ( 82 kg). Le rapport de l’autopsie effectué quelques semaines plus tard par l’US Air Force en exhumant le corps enterré à Liez, indique que l’état du cadavre en putréfaction avancée,  présente une fracture du crâne, une jambe broyée et que la cause probable de sa mort est une balle dans l’estomac ? On a longtemps dit qu’il avait été atteint par la DCA du poste du fort de Liez , ou qu’il avait été achevé par les soldats rendu sur les lieux. Cela semble peu probable , la DCA était faible et peu précise  (rapport de Gardner) et une fracture du crâne réduit les chances de survie du pilote. Donc inutile de l’achever !
Ces indications proviennent des rapports de l’US Air Force déclassifiés et achetés par notre historien. Le pilote Edward Cooney est enterré à Epinal !

Nos conclusions pour l’instant faute de preuves matérielles indiscutables.

Il s’agit surement du Lt Cooney qui lors de son évacuation de l’avion  pourrait avoir heurté l’hélice du moteur droit (encore en rotation ) ou le stabilisateur. Cela nous semble peu vraisemblable, dans le cas ou il saute de l’avion il est à la même vitesse que lui pendant un certain temps et s’il heurte l’avion c’est avec une différence de vitesse minimale, qui ne pourrait lui occasionner  que des blessures « légères » .

Il a pu  aussi être victime d’un tir au bout de son parachute  près du sol par deux ou trois balles tirées d’un avion . Une  dans l’estomac, l’autre dans la tête (rapport d’autopsie) et peut être dans la jambe, ou tout simplement avoir été abattu lors de son évacuation de l’appareil. (Trois FW 190 étaient à sa poursuite à ce moment)

La chose à cette époque est d’une pratique courante, aussi bien du côté Alliés que du Côté Allemand. Le 22 août sur la commune de Versigny, Daniel D a assisté au tir d’un P 38 sur un pilote Allemand parachuté, qui a coupé les suspentes et qui fut tué par sa chute. Les historiens locaux ont écrit et localisé un grand nombre d’avions, parfois grâce à des témoignages douteux ou non vérifiés (se rappeler de l’affaire St Exupéry), ce serait le cas pour Johnston et Cooney, n’ayant pu approcher l’épave. Nous pensons avoir bouclé  une partie de notre enquête sur 2 acteurs ennemis et témoins (Achenbach et Cooney) du combat du 25 août 1944 qui marque la fin de la bataille de Normandie. A cet instant la Luftwaffe se fait discrète et n’est plus que l’ombre d’elle même, elle se replie vers le nord de l’Europe ou dans un dernier sursaut elle fera de nouveau parler d’elle dans l’opération Bodenplatte ( La bataille des Ardennes).

Le projet N° 2 finalisé

Le secret à été bien gardé sur le lieu d’exhumation du P 38 ! La presse avait en 2013 publié quelques articles sur le sujet et en particulier sur la souscription publique lancée à l’international. Le lieu n’a jamais été dévoilé, mais des rumeurs courraient surtout dans le village concerné. Monsieur le Maire en a été le témoin malgré lui.
Le côté financier, a rapidement été résolu, grâce à l’intervention d’Axo’lidarité , et de la Fondation du Crédit Agricole Nord Est, de quelques « Amis du Musée », et des internautes. A tous nous vous  adressons nos plus vifs remerciements!
Le côté administratif fut un casse tête  ! Changement de statuts qui ne correspondaient plus à l’objectif de l’association, l’autorisation du propriétaire, la déclaration à la DRAC  et cetera……
Le côté matériel ne posait pas de problèmes au départ , mais il faillit faire capoter le projet à la dernière minute. Fort heureusement Axo’Lidarité avait des ressources , et il les fit valoir  en la personne de  Frédéric Beguin artisan et grutier de profession qui  a décalé ses travaux pour venir nous sauver!

Une équipe de spécialistes:

équipe

Une équipe soudée autour de l’historien Philippe  Lantiez (le chef du projet) dont l’aptitude n’est plus à prouver !

La découverte:

Le 27 août 2014, après bien des péripéties pour trouver une grue, (tous nos remerciements à Frédéric Béguin) débute l’exhumation du P 38.

Marc

Marc au maniement de l’antenne de détection

Comme prévu la profondeur de l’excavation n’a pas excédé celle déterminée par Marc aux commandes du détecteur de masse nouvelle génération. Il est aussi à noter que Marc vient de faire 1200 Km d’une traite de Tchéquie pour participer ce matin et vérifier ce qu’il y a au bout du détecteur.

godets

Frédéric aux commandes de la grue

Dès les premiers coups de godets , la couleur de la terre change. Chaque tas est inspecté dans ces moindres détails et l’on commence à remonter des morceaux de fuselage brûlés en duralumin . Plus de doute il s’agit d’un P 38 !

pièces

Le drainage monté en 1936 à été réparé il y a 20 ans (on aperçoit le bout de tuyau)

Beaucoup de petites pièces non identifiables sont mises à jour , mis  à part quelques unes que l’on  reconnaît bien vite, comme cette bobine de magnétos.

bobine

Bobine HT de magnétos du moteur

Puis une grosse masse de métal est détectée par Marc qui à chaque coup de godet vérifie la présence d’objets.

RECHERCHES

Le dégagement du moteur Allison

moteur

Le moteur revient à la surface 70 ans après !

De masse informe il est difficile de l’identifier. Il faut le transporter hors du champ d’action de la grue pour parfaire le nettoyage sommaire. En apparence le moteur à subit de gros dégâts  à cause du choc. Un piston pend, le carter du réducteur est explosé.

levage

Le moteur est prit en charge par la grue.

Le moteur est rapidement évacué en des lieux plus sûrs, et remis à des mains expertes.

Chef méc

Nos trois mécaniciens avions à l’oeuvre.

Il ne reste plus qu’a retrouver le moyeu d’hélice, l’hélice et son réducteur, s’ ils existent encore !

Le trou

Et au fond du trou ?

bombe

Une petite surprise de1000 livres non prévue au programme.

Bien rangée dans le godet une bombe de 1000 livres ? Une surprise de taille, qui normalement n’aurait pas du se produire (le rapport de mission de Gardner, stipulait que toutes les bombes étaient larguées). Constatation faite rapidement , la bombe n’est pas amorcée, la goupille est en place (confirmé plus tard par la Sécurité Civile). Elle est donc délicatement posée plus loin et recouverte de terre, surmontée d’un drapeau pour signaler sa présence. Le service concerné est immédiatement prévenu et interviendra le lendemain matin au plus tard.

Le bilan de la journée.

Il se solde par une importante quantité de petites pièces et un moteur presque complet.

PI7CES

C’est en gros ce que nous attendions, car en 1944 les Allemands récupéraient tout ce qui pouvait alimenter leurs usines en matières premières. Après la guerre, nombre de ferrailleurs ont fait leur choux gras de ces vestiges. La bombe retrouvée va nous donner une explication  probable sur le crash du Lt Cooney .

Un gros travail nous attend maintenant !

Il commence par un apéro dinatoire qui réunit tous les participants heureux d’avoir contribué à retrouver une partie de l’avion, et des questions restées sans réponses pour l’instant! Pourquoi cette bombe était là ? Qui pilotait l’avion, Le Lt Johnston ou  le Lt Cooney?

 

Le film de la recherche:

Pour ceux qui aiment la belle mécanique !

Le moteur Allison V 1710 modèle E et F

Moteur

Ils ont équipé successivement le Curtis P 40, Bell Airacobra, le  North Américan P 51 Mustang et le  Lockeed P 38 ; La lettre E ou F détermine si le réducteur d’hélice et placé en avant du moteur ou sur le moteur.

On distingue le réducteur en avant du moteur et le trou par lequel passait le fut du canon.
On distingue le réducteur en avant du moteur et le trou par lequel passait le fut du canon

Sur le Bell Airacobra il est placé  à environ 2,70 m du moteur  et relié à celui -ci par un arbre. Il porte la lettre E et F pour le réducteur d’hélice placé directement en sortie moteur P40 , P 51, P 38.

Moteur type F (avant) et type E (avant).
Moteur type F (avant) et type E (avant).

Le V 1710 et un 12 cylindres en V incliné à 60 ° de  plus de 28 litres de cylindrée, à refroidissement liquide. Il est doté d’un compresseur centrifuge, monté sous le carburateur, pour optimiser le mélange et forcer l’admission. Le P 38 est équipé d’un tubo extérieur pour lui permettre d’atteindre les plus hautes altitudes en complément du compresseur centrifuge.

Si vous êtes placés dans le cockpit le moteur droit tourne dans le sens horaire, et l’hélice dans le sens anti horaire.
Le moteur gauche tourne dans le sens anti horaire et l’hélice dans le sens horaire.

Rotation des moteurs vue par l'arrière.
Rotation des moteurs vue par l’arrière.

L’effet de couple est annulé sur le P 38. Le moteur droit (F2 R) et le moteur gauche ( F2 L) sont identiques . Les bocs moteur peuvent être inversés et les accessoires montés indifférement à l’avant ou à l’arrière permettant  de changer la rotation du moteur droite ou gauche. La puissance maximum est délivrée à 3000 T/mn pour une efficacité maximale de l’hélice entre 1300 et 1500 T/mn.

En détails:

Le moteur est construit autours de 2 rangées de cylindres en V calés à 60°. Les cylindres sont en acier au chrome de faibles épaisseurs (environ 2 mm). Ils ont encagés dans une enveloppe en tôle d’alu qui sert  de chambre stagnante pour l’ éthylène glycol. Les cylindres ne perdent pas  trop de température en fonctionnement grâce à ce système. Cette chambre stagnante et recouverte par un collecteur dans lequel circule le fluide de refroidissement. Le tout est monté en sandwich à l’aide de goujons , entre culasse et carter.

Culasse et cylindres assemblés.
Culasse et cylindres assemblés.

Sur le moteur (pour le P 38 ) un carter réducteur d’hélice est monté. Il est graissé par pulvérisation d’huile. Il est équipé de pompes et conduites d’huile sous pression et de conduite de retour sans pression. Il porte l’arbre d’hélice.

Réducteur d'hélice.
Réducteur d’hélice
Moteur vu de l'arrière.
Moteur vu de l’arrière

Sur l’arrière du moteur tous les dispositifs d’alimentation en essence, huile, eau, énergie.

L'ensemble sous carter alu, monté sur le carter de vilbrequin.
L’ensemble sous carter alu, monté sur le carter de vilbrequin
Les bielles sont montées sur le même tourillon et articulées.
Les bielles sont montées sur le même tourillon et articulées
Le vilbrequin à 7 paliers entièrement creux.
Le vilbrequin à 7 paliers entièrement creux

La grande particularité du vilbrequin est qu’il est entièrement creux, manetons et tourillons de bielles compris.  En cas de panne de la pompe à huile, ces réserves peuvent le cas échéant empêcher le moteur de serrer dans l’immédiat, ou dans les évolutions à fortes charges lorsqu’il y a risque de cavitation de la pompe à huile.

Le carburateur; Sur la base des documents de Général Motor War Product.
Le carburateur; Sur la base des documents de Général Motor War Product

Et tous nos remerciements pour leurs contributions à:

Air-Diffusion A-D, (FR) , Barabas Bernard (FR), Belier Dany (FR) , Biggadike James (GB), Billard Jean-marie (FR), Bon Nicolas (FR), Bon Bruno (FR) Bontems Caroline (FR), Buchoul Vincent (FR), Carret Michel (FR), Chapelet Daniel (FR)
Coquisart Alain (FR), Didier Andre (FR), Druart Daniel (FR), Fargniers-matériaux Caroline (FR) Flying Otter (GB), Gillot Yannick (FR), Glavier Laurent (FR), Grégoire Serge (FR), Gribonval Claude (FR), Hiblot Jean (FR), Hiverlet Jacques (FR), Lalisse Pierre (FR), Lantiez Philippe (FR) Lantiez Christophe (FR), Leleu Laurent (FR), Luisin Daniel (FR), Mangin Paulette (FR), Martinage Gilles (FR), Parisot Ghislain (FR), Pierraut Joel (FR) (FR), Quiquet Vincent (FR), Ranch FLB (FR) Salandre Christopher (FR), Simbozel Anne (FR), Smythe Peter (AU), Speirs James (GB), Thomas Philippe (FR),Viéville Jean-Pierre (FR), Vieville Jocelyne (FR), Vieville Claude (FR), Vieville Christian (US)

Axolidarité Axolidarite(FR) et : La Fondation du Crédit Agricole Du Nord Est .

Quelques variante de Lockeed P 38: