Un peu d’histoire.
S’il fallait remonter l’histoire du Piper, on commencerait par Clarence Taylor constructeur d’avion Américain !
En 1926, . Taylor fondateur de entreprise de construction d’avions Taylor Brother’s Airplane Company avec Curtiss Jenny en 1926 sont les premiers entrepreneurs américains de l’aviation. En 1928, les frères Taylor avaient conçu l’Arrowing A-2 Chummy(Le copain Arrowing A-2) biplace, un petit monoplan doté d’un moteur radial.
En 1927 Gilbert a cofondé la Taylor Brothers Aircraft Corporation avec Gordon plus tard, Gordon s’est tué, avec l’un des premiers agents commerciaux des avions des frères, lors d’un vol de démonstration d’un prototype de leur fabrication le Taylor Chummy à l’aéroport Ford de Dearborn dans le Michigan.
En 1930 Taylor Aircraft se lança dans la construction d’un petit avion très léger doté d’un faible moteur de 20 cv désigné sous le nom de Taylor cub.
A la suite d’un vol d’essais le Taylor cub et son pilote ne purent décoller et s’abîmèrent en bout de piste. Le manque de puissance du moteur Brownback « Tiger Kitten » d’à peine 20 ch (14,9 kW) ne permettait pas à l’avion de dépasser la hauteur maximum de 1, 50 mètre d’altitude. On décida par la suite en octobre suivant de doter l’appareil d’un moteur en étoile Salmson AD-9 Français qui donna à l’avion de bonnes performances, mais hélas cher à l’entretien .
En 1931Taylor présenta un Cub à la structure améliorée, propulsé par le tout-nouveau Continental A 40 de 37 ch (27,6 kW) et à la fin de la production en février 1936, 353 Cubs avaient été produits à Emery Airport, à Bradfaord pour un prix unitaire de 25 000 € de 2024.
La société Taylor sera rachetée par l’homme d’affaires William Piper en 1937 qui sortira le premier Piper J-3 Cub équipé d’un moteur Continental A50 de 50 ch.
Au total, depuis les premiers E-2 de Taylor, plus de 40 000 Cub ont été construits et déclinés en aéromodélisme en diverses maquettes prêtes à voler ou à construire.
La maquette
Elle sera construite à l’identique, mais à une échelle de 1/3,7 pour une envergure de 2,84 m , une longueur de 1,80 m, d’un poids estimé de 11 kgs en ordre de vol, pour une charge alaire de 98 grs /Dm².
La motorisation sera assurée par un moteur quatre temps SAITO FG 41 TS de 40 cm/cubes et une hélice bi pale de 20 pouces par 8 pouces.
La construction en image .
La construction est réalisée ne tubes d’acier de 0,25 mm d épaisseur soudés à l’argent sur un mannequin fabriqué pour l’occasion.
Parmi les détails de la construction , outre l’installation radio, on ne peut qu’admirer le détails d’implantation des charnières des portes haute et basse , la poignée d’ouverture commandé par câble, les instruments de vol et la disposition de la radio commande.
le câble de commande de profondeur est remplacé par une tige de carbone et un guignol intermédiaire assurant une rigidité parfaite et un réglage précis seule dérogation au vrai; La commande de direction reste soumise aux câbles classiques
La roulette de queue est elle commandée par la dérive et deux ressorts de compensation .
Des tendeurs rigides confectionnés sur mesure maintiennent le stabilisateur et la dérive.
Construction des ailes.
Toutes les pièces constituant les ailes ont été découpées à partir de la fabrication d’un gabarit de forme en acier et taillées par paquet.
Ailes vues de dessous sans recouvrement du bord d’attaque et avec les anneaux servant à fixer les ailes dans le fuselage; On aperçoit les 2 tétons de centrage et les anneaux de fixation des demies ailes.
Le moteur quatre temps Saito FG 41 TS de 40 cc entraine une hélice bois Menz de 20 pouces par 8 pouces largement suffisant pour ce type de modèle. Le moteur est posée sur la cloison pare feu, avec un piquer et un anti couple taillé dans la masse et servant de support au moteur. L’allumage est assuré par une batterie Lithium polymère 7,2 volts de 3100 mAh. L’avion dispose d’un système d’alimentation redondant Emcotec DPSI BIC;Un kill switch est chargé du contact général, et de l’alimentation de l’allumage du moteur.
Sur la cloison pare feu, on remarquera le montage de la platine de fixation et les piliers de soutien du moteur. Les échappements suivent le profil du fuselage contrairement au vrai pour des raisons pratiques.
On ne peut que féliciter Pierre, auteur déjà d’un hélicoptère EC 145, puis d’un autogire Lioré et Olivier C 30, pour qui la maquette exacte est une passion. On le verra sans doute voler prochainement sur notre terrain dès que les beaux jours seront revenus !