Une seconde enquête presque terminée.
C’est le moteur gauche de l’avion d’Eward Cooney retrouvé en 2014 qui rejoint les emprises du Musée. Sérieusement endommagé lors du crach de l’avion , il fut d’abord nettoyé à la haute pression, pour enlever la glaise et le calcaire qui recouvraient en grande partie le bloc moteur.
Le V 1710 attend sagement sur sa palette.
De très nombreuses personnes sont venues admirer la bête lorsque elle était en cours de nettoyage chez Laurent. Il est vrai qu’il est rare d’en voir souvent de cette taille !
Un sablage soigné et un traitement de surface spécifique va permettre de préserver le moteur de façon définitive. Ce travail a été réalisé par l’association France 40 Véhicules.
On distingue sur l’avant (ou il ya l’élingue) qu’il manque 2 cylindres.
Le moteur est directement posé pour le transport et la présentation sur le support réalisé par Jean-Marie.
Le crasch à écrasé les 2 premiers cylindres, le réducteur primaire et le réducteur d’hélice.
Il sera impossible malgrè nos tentatives de reconstituer l’ensemble des carters . Fort heureusement, les pignons métalliques ont bien résisté au choc. Ils seront remontés en vue fantôme et positionnés en lieu et place sur le moteur.
Vue arrière du carter primaire de réduction situé juste devant celui de l’hélice.
Le moteur est sérieusement maintenu pour le transport.
La vue arrière permet de distinguer la trace du carter des accessoires.
Le carter arrière contient l’ensemble de ces accéssoires.
De même que pour l’avant tous les accessoires seront montés en vue fantôme. On pourra y distinguer les impacts d’obus de 20 mm des canons des 3 Fockewulf poursuivants et aussi, en particulier le compresseur centrifuge, dans lequel un obus se trouve encore coincé. On comprendra pourquoi la bombe était resté accrochée et le moteur en feu. Ces pièces bien que partiellement fondues sont encore en bon état de conservation.
Une aide précieuse au déchargement , arrivés sur place !
Pour nos sponsors,le matériel qu’il faut !
et les hommes pour l’utiliser.
Un peu moins de 600 kg à soulever!
Puis la pose manu-militari sous l’aile du C 45 !
Le nettoyage des nombreuses petites pièces, leurs identification et le repérage sur les documents, ont pris de longues semaines. Il faut aussi rendre hommage à tous ceux qui participèrent au nettoyage le samedi matin , gratouillant inlassablement les mottes de terre à la recherche de la preuve matérielle que l’on n’a jamais pu découvrir !
Une plaquette reprendra les caractéristiques du moteur, le jour et l’endroit ou il fut abattu !
Tout n’est pas encore tout a fait terminé pour présenter au public cette magnifique pièce de collection.
L’histoire et les hypothèses qui s’y raccroche sont visibles page 2 du blog ( De qui s’agit-il ?)